
À nos forts intérieurs,
ceux qui se construisent au gré de nos sentiments non vécus ou non exprimés, eux-mêmes matériaux d’élaboration de murs invisibles dirigeant nos vies.
À nos forts intérieurs
qui croient nous protéger des dangers, mais qui nous obscurcissent la vue et la voie.
À nos forts intérieurs
qui, lorsqu’ils sont réellement éclairés par la recherche des « pourquoi » et des « comment », redeviennent des enfants à qui l’on redonne la parole.
À nos forts intérieurs
qui ont cru nous protéger, mais qui ne sont finalement que du vent lorsqu’on les laisse s’envoler et aller de leurs propres ailes.
À nos forts intérieurs,
forteresses insensées qui osent se dévoiler devant notre Conscience.
À nos intérieurs forts
qui font tinter le sacré en nous, invincible, indestructible.
À nos forces intérieures,
à la Vie.
En mon for intérieur, je crois à l’Éternité.
À nos forts intérieurs.
Sandrine Bureau