Cette photo, prise le 8 novembre 2019 est loin d'être anodine.
Les quelques miettes restantes de la confiserie mangée en ce jour prenaient alors une toute autre dimension. Je découvrais avec mes yeux d'enfant que non seulement une miette avait pris la forme d'un cœur, mais qui plus est, était illuminée par un reflet sur la table. D'une simplicité effarante mais tellement inattendue.
L'anecdote ne s'arrête pas là.
Voyez vous le nom de la galette ? Saint Michel. Celui qui m'accompagne maintenant depuis quelques années dans ma quête de vérité et de plus en plus de justice.
Les trois réunis : Cœur, Lumière, Saint Michel. Comme un prémisse de l'inspiration qui allait prendre le forme le lendemain chez mon amie Liliane.
Ce 9 novembre, je me rends chez elle et nous discutons autour d'un thé sur ses prochains projets d'écriture. Elle m'informe qu'elle a écrit un ouvrage dont le sujet est un peu délicat mais d'actualité, et qu'elle hésite à en parler à son éditeur. Tout de suite, je lui propose de me le faire lire, ce qu'elle accepta. Je lui confiais alors mes expériences de vécus dans le milieu spirituel, je sentais qu'elle pouvait comprendre. Et ce fut le déclic pour nous deux.
Elle se décidait à envoyer son manuscrit à l'éditeur.
De mon côté, je rentrais chez moi avec les paroles de Liliane qui me disaient " vas y écris" mais je ne savais absolument pas par quoi commencer, je n'avais ni plan ni structure en tête.
Quelques heures plus tard, assise dans ma cuisine, un flash. Un événement de mon enfance refaisait surface, au-delà de toute attente.
Ma mémoire reprenait vie.
Un événement qui m'avait semblé banal était en fait une expérience clé de ma vie d'enfant, allant engendrer certains comportements de ma vie future.
Le stylo se mis à écrire presque seul, je revivais ce moment dans ma chair et dans dans mon esprit.
Le 9 novembre 2019 les premières contractions apparaissaient, avec son lot de larmes et d'empreintes dans la chair, pourtant vectrices d'une profonde libération.
6 mois de gestation plus tard...On dit souvent que l'écriture est libératrice, oui, elle l'est.