Le bleu de juin ou anecdote sur la couverture du livre
- Sandrine Bureau
- 12 mai 2020
- 1 min de lecture

Oui le bleu de la couverture n'est pas anodin.
C'est un bleu de début juin, alors que je me rendais à Saint Michel des Lions. Un temps de Pentecôte, où l'on sent le Divin venir à notre rencontre.
Un bleu frissonnant, un bleu saisissant, comme un appel à entendre autre chose de plus clair, de plus beau.
Un bleu parsemé de coton blanc, celui dans lequel on peut se laisser aller, un berceau doux et moelleux, dont tout enfant rêve.
Ce bleu comme un reflet de l'eau de vie, l'eau du ciel, mettant un baume sur mon cœur, à chaque fois que je rentre au cœur du cœur de ce bâtiment.
Une forteresse sur laquelle je m'appuie si souvent, qui peut être douce et aimante, fière et droite, justicière et infaillible, dans la Vérité, sans faux semblants, tel ce bleu tranchant, là où s'élève son sommet.
Fini, révolu, le temps du sacrifice.
Ce bleu n'est pas le bleu sacrificiel mais bien le bleu divin, lieu où le sacrifice devient inutile, dépassé, désuet.
Ce bleu là est porteur d'espoir, de renouveau, au sein même d'une religion violente, sacrifiant des enfants pour les besoins de soit-disant détenteurs d'une vérité, prétendus intouchables, se faisant passer pour Saint alors qu'il ne sont que les pâles ombres de leur vie.
Fini les sacrifices des corps et des âmes, ce bleu roi redonne la souveraineté à tous ceux qui plient sous le poids de la maltraitance, et les remets debout.
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